En 1992 elle se consacre entièrement à la sculpture. Elle travaille d’abord la terre, la pierre et le bronze, à la recherche d’un style à la fois précis et vivant, réaliste et poétique. Le polyester et la peinture lui permettront par la suite de donner libre cours à sa fantaisie de coloriste.

Chez Josepha rien n’est figé dans l’artifice. Elle emprunte au réel ses couleurs et ses contrastes, ses pleins et ses déliés. Le travail de la matière est pour cette styliste reconvertie à la sculpture une seconde nature, source inépuisable de découvertes.

Saisies sur le vif, tantôt lascives, tantôt bondissantes, ses femmes vivent, bougent, respirent.

Du bronze naissent des attitudes empreintes de gravité ou de rêverie, jamais de tristesse, et le polyester donne vie à des Vénus mutines et généreuses.